Mini Metsch est passionné de peinture et cela faisait un moment qu’il me tarabustait avec l’achat d’une toile pour s’essayer au « dripping » et au « pouring « . Le but en gros est de « laisser couler » ou de « déverser » de la peinture sur une toile. Je vous conseille de bien protéger le sol avec des journaux scotchés et de contrôler un tant soit peu les mouvements plus ou moins amples de vos artistes éclabousseurs !
Noushka a voulu retranscrire la guerre et la violence – je lui avais demandé de peindre une émotion – et Metsch a parlé d’une maison déglinguée perdue dans l’univers … Hum ! Hum !
Le Matos :
Une ou deux toiles ou du papier canson
De la gouache
Une palette et des pinceaux, brosses à dents, bâtons, pailles …
Pendant qu’ils s’activent, je parle un peu de Jackson Pollock (1912-1956) et du mouvement expressionniste abstrait. Le « dripping » c’est une technique très particulière : l’artiste installe sa toile sur le sol ou à la verticale et trempe un bout de bois ou un ustensile dans la peinture. Il faisait couler, goutter, gicler la peinture sur cette toile. Jackson Pollock a réalisé plus de 700 œuvres.

C’est drôle mais chacun de mes 2 kids a « drippé » à sa manière, Metsch avec intensité et en donnant des coups de poignets secs vers la toile comme s’il était expert. Noushka, elle, a souhaité apposer des lignes du bout de son pinceau, comme des traînées d’émotions contraires et a voulu garder beaucoup d’espace blanc soit par flemme soit par sens artistique !
J’avoue que j’ai vraiment ce petit moment lâchage – culture de mes kids et je suis déjà prête à me lancer dans une série Mondrian avec masking tapes et éponges !